L'Union Française du Travail (UFT) s'inscrit dans une longue histoire de luttes syndicales et refuse la capitulation face au Gouvernement et à l'Europe de Bruxelles !


Dans les années soixante-dix, sous Valéry Giscard d'Estaing, le monde est plongé en pleine Guerre froide. Deux chocs pétroliers impactent notablement l'activité économique de notre Nation. Très majoritairement, le mouvement syndical est de nature communiste et milite pour l'instauration du modèle soviétique en Europe de l'Ouest. A contre-courant, l'Union Française du Travail (UFT) rejette le modèle socialiste et s'inscrit dans une vision patriote et poujadiste de l'économie française.

L'arrivée au pouvoir de François Mitterrand le 10 mai 1981 et l'entrée des Communistes au gouvernement de Pierre Mauroy marquent l'avènement du syndicalisme rouge.

Durant 14 ans, le syndicalisme libre, indépendant, autonome, corporatiste et patriote est réduit au silence. Les grandes centrales syndicales, toutes proches du Parti Communiste ou du Parti Socialiste, empochent des milliards d'euros de subventions publiques. Un pacte de non agression s'installe entre la Mitterrandie, le patronat et les syndicats.

Sous le mandat de Jacques Chirac, les syndicats conservent une certaine puissance. Les grèves de 1995 contre le plan Juppé font reculer le gouvernement et pèsent dans la décision du président Chirac de dissoudre l'Assemblée Nationale en 1997.

Sous l'ère Sarkozy, les syndicats perdent grandement de leur influence. La loi de 2007 portant sur le service minimum assène un coup fatal à l'exercice du droit de grève. En minimisant le pouvoir de nuisance des grévistes, le gouvernement casse habillement et durablement le mouvement syndical.

L'impuissance des syndicats à peser sur les négociations se confirme sous le mandat de François Hollande. Le passage en force à coups de 49.3 de loi El Khomri, marque un échec cuisant des grandes confédérations syndicales, incapables de s'opposer aux réformes à marche forcée, imposées par un Manuel Valls téléguidé par une Union Européenne toute puissante.

Depuis l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, non seulement les syndicats ne s'opposent plus au gouvernement mais ils en deviennent même les complices.

Ainsi, lors des premiers actes des Gilets jaunes, les confédérations syndicales attisent et encouragent la répression contre les Français qui manifestent contre la hausse des carburants et la vie chère.

Avec la bénédiction de la CFDT, le premier ministre Edouard Philippe arrive à imposer sa réforme des retraites contre l'avis d'une majorité de travailleurs. Rattrapée par la pandémie de la Covid19, cette réforme a été repoussée. Mais jusqu'à quand ?

L'Union Française du Travail (UFT) se bat pour défendre ce qui peut encore l'être.

Les conséquences à venir de la gestion calamiteuse de la pandémie de Coronavirus vont être terribles, tant au plan économique qu'au niveau de l'emploi.

L'UFT a vocation à siéger dans les différentes instances nationales supérieures comme le Conseil commun de la fonction publique et à prendre part directement aux négociations à Matignon au même titre que la CGT, la CFDT ou FO pour faire entendre les légitimes revendications de ses syndicats membres.